Jetons


Maire de Dijon - Jacques Laverne 1591


 
Légende : * SVB. VMBRA. ALARVM. TVARVM. PROTEGE. ME. DOMINE.
Description : Ses armes dans un écu incliné, avec casque, lambrequins et cimier.



Légende : (lis). PROBVS. ILLÆSVS. ET. INEXPVGNABILIS..
Description : Une enclume aux armes de Dijon sur laquelle est une pointe de diamant que menace un marteau, au-dessous 1591.
Le 21 juin 1589, Pierre Michel succéda à Jacques Laverne à la mairie, mais étant mort le 9 janvier 1590, ce dernier devint administrateur. Il fut continué maire en juin 1591. Il fut aussi un zélé partisan de la Ligue et était connu pour son caractère violent. Il agissait avec sévérité pour contenir les partisans du roi de Navarre. En octobre 1591, il se bat en pleine rue avec Edme Chantepinot, avocat du roi. Furieux d’avoir reçu un soufflet, il fit arrêter Chantepinot qui, sans autre forme de procès, fut condamné à être pendu. Chantepinot fut pendu et étranglé devant la maison de Laverne qui l’aurait regardé de ses fenêtres avec sa femme. Accusé de trahison en 1594, il sera à son tour arrêté et exécuté sur ordre du duc de Mayenne.



MAIRES DE DIJON
Bénigne le Compasseur 1622





Titulature avers : PRÆVIDET. ET. PROVIDET..
Description avers : La déesse du calcul debout à gauche ; à l’exergue : .1622.

Titulature revers : * B. LE. COMPASSEVR. Sr. DE. CORTIVRON. V. M. DE. DIION.
Description revers : Armes lambrequinées.


Bénigne le Compasseur fut continué maire le 21 juin 1622. Bénigne était le frère de Claude le Compasseur, conseiller au Parlement de Bourgogne puis conseiller d’État en 1656 Les maires de Dijon Dès l’époque de la naissance de la féodalité, la ville de Dijon possédait un maire et en général vingt magistrats municipaux, ou échevins. Ces magistrats sont confirmés en 1187, lorsqu’une charte de commune est accordée par le duc Hugues III. En 1192, pour la première fois, le maire dijonnais est élu. A la fin du XIIIe siècle, ce maire prend le titre de vicomte maïeur, confirmé en 1477-1479 par Louis XI, qu’il gardera jusqu’en 1789. Depuis la fin du XVe siècle (1491), la charge de vicomte maïeur est anoblissante ainsi que celle d’échevin à compter du XVIe siècle. Le vicomte maïeur avait le droit de haute, moyenne et basse justice, le droit de scel et de visite. Les clefs de la ville lui sont confiées et il dirige les archers ainsi que les compagnies des sept quartiers, cette fonction militaire étant importante jusqu’au XVIIe siècle. Fonction élective, le vicomte maïeur est élu par les habitants, ni mendiants, ni étrangers, qui payent la taille, en général la veille de la Saint-Jean. Cette élection a lieu sur le parvis de l'église saint Philibert. A partir de 1669, il est permis au maire de porter "une robe longue de satin plein, de couleur violet, doublée de satin rouge cramoisi, comme le prévôt des marchands de Lyon, avec chaperon de même étoffe et couleur bordée d’hermine" afin de se distinguer des habitants. En 1692, la fonction de vicomte maïeur est transformée en office héréditaire tandis que l’élection n’est plus alors qu’une confirmation du choix royal fait par le gouverneur au nom du roi.

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